Le mouvement « art posthume » a été crée en 2001 par Artus de Lavilléon, et développé en 2004 dans un manifeste contresigné AleksiAnnaDanieleÉdouard.
Basé sur l’idée que l’art serait mort au début du siècle, le choix du terme de posthume dépasse les notions de contemporain ou de moderne pour inscrire la notion de vie après la mort et de témoignage de vécu, mais aussi d’une forme de refus de la reconnaissance du vivant de l’artiste.
Faisant référence à Malevitch, Cendrars, Miller, Debord, et d’autres, sans jamais les identifier, le Manifeste de l’art posthume regroupe un certain nombre de réflexions centrées autour de l’intention de ne pas faire pour être mais d’être pour être.
Appliqué à des manifestations artistiques, l’idée directrice du mouvement met l’amateurisme au cœur d’une pratique qui se veut libérée des notions de talent, de nouveauté, et d’appartenance à un groupe élitiste, serais-ce celui défendu par le manifeste même.