« Je n’ai jamais eu qu’un seul but, remettre les œuvres dans le quotidien dont elles sont le témoignage, seule manière de parler de vie, non de projet. »
Si certaines œuvres peuvent exister seules, il est pourtant presque autant impossible de séparer une œuvre de celle qui la précède ou la suit que du vécu et de l’époque dont elle est issue.
Faire un tri, c’est aussi trahir la réalité de la création qui existe aussi par ses imperfections.
Ainsi, archiver de la manière la plus large possible un vécu qui est aussi une œuvre, permet d’affirmer les liens qui les unissent en dehors de tout système légitimant sans recul dans le temps.